C'est bientôt Noël.. Et avec cette date une série de situations qui font écho à la vie de famille, au fait d’être en groupe et de vivre ensemble. Super pour certains.. Aï aï pour d'autres.
Une bonne occasion peut-être pour se poser certaines questions, non ? Par exemple…
Jusqu'à quel point on peut composer avec des valeurs qui ne nous correspondent pas vraiment, seulement pour satisfaire le besoin d'appartenir à un groupe ?
C'est bien la question que je me suis posée la semaine dernière. J'écoutais quelqu'un parler de sa relation avec certains membres de sa famille.. j'avais l'impression que cette personne s’était fait et se faisait encore souvent violence en s'imposant d'être présente à des réunions qui la fatiguent de plus en plus. Depuis longtemps. "C'est comme ça", j'ai entendu.
Il s'agit d'un scénario qui se répète. Avec sa propre famille.. mais parfois aussi avec un groupe d'amis.
Nous avons l'habitude de justifier un tel comportement par notre besoin d’être en groupe.
Même si je peux reconnaître le besoin d'appartenance comme un besoin humain universel, je trouve très enrichissant quand on se pose la question sur nos limites. Évidemment concernant la question "jusqu'à quel point on peut composer avec des valeurs qui ne nous correspondent pas vraiment ? » il n'y a pas une réponse unique ni une vérité universelle.
Les limites que chaque personne a besoin pour garder sa santé mentale, sa dignité minimale ou même sa zone de confort bien confortable sont singulières et uniques.
En observant comment la proximité de Noël a pourtant le pouvoir de bouleverser tant d'esprits, je constate comment la gestion des différences et des différends est souvent mal réglée dans la majeure partie des familles.
Une bonne occasion pour travailler sur soi, revoir ses propres besoins et repérer ses valeurs à soi peut-être ?
Ou... en attendant Noël de l'année prochaine on se dit on se dit simplement "c'est comme ça" ?
